CHAPITRE 21
Chapitre 21 : Si ♭ majeur ♭ ♭ Le tennis
Magnifique et joyeux. Divertissant
Johann Friedrich Fasch: Concerto pour chalumeau
Métaphores éculées
Johann Friedrich FASCH (1688 - 1758)
Concerto en si bémol majeur pour chalumeau (FaWV : B1)
Sostenuto - Un poco allegro - Largo - Allegro
Les articles sur le tennis ont été publié dans « La Libre Belgique » par Miguel Tasso les
Vendredi 24, Samedi 25 et Lundi 27 novembre 2017
Mercredi 20 et Jeudi 21 décembre 2017-12-25
Les expressions utilisées dans Apollo XI sont extraites de « Le Jour où tout bascule » de Jean Lemaître, Memogrames 2017 :
Sur sa lancée
Villa cossue
Les maillons successifs solidifiant progressivement l'édifice
Toute la maisonnée dort du sommeil du juste
Hélène se réveille en sursaut et bondit de son lit
Plus pâle qu'un mort
Il tombe nez à nez
Il braque un flingue sur sa tempe
Ils le soumettent à un feu roulant de question
Battus comme plâtre
Une poignée de mois plus tôt
Sa naissance est le fruit de deux destins différent
Par le poids des traditions
Prendre son sort en main
Ami de longue date
Tout roule dans le meilleur des mondes
La larme à l'œil
Léger bon dans le temps
Le sel de l'existence
La frousse de sa vie
Moral d'acier
Passer un savon
La nouvelle se répand comme une trainée de poudre
Un carrière douillette
La ville est l'épicentre
La vie suit son cours
Il se jette à l'eau
Une poignée de minutes plus tard
Elle n'en mène pas large
Retour à la cas départ
En dernier ressort
Même dans la plus profonde obscurité brille la lumière
Hormis se ronger les sangs
Une maison dans un trou perdu
Il passe à la vitesse supérieure
Bruler la politesse
Eviter le bain de sang
Couler des jours paisibles
La tension grimpe d'un cran
Elle déploie son cirque
Dispersé aux quatre vents
Un deuil provoque un électrochoc
Subir en plein fouet
Une modeste feuille de chou
N'est pas en reste
La partie immergée de l'iceberg
Cueillir par surprise
Les carottes sont cuites
Respire à pleins poumons
Manifestation ostentatoire
Elle enfourche son vélo
Ne pas bouger d'une semelle
Le voyage est un chemin de croix
Une pluie d'obus
Bruxelles cicatrise ses blessures
Ses racines ne sont pas à Bruxelles
D'autres chats à fouetter
Reconstituons le puzzle
On ne change pas de cap
Dans le sillage de son époux
Repartir d'une page blanche, d'un bon pied
Il souhaite prendre du champ
Lui renvoyer la balle
L'originale du texte sur Apollo XI vient de
APOLLO 11
Départ imminent
Centre spatial Kennedy, 16 juillet 1969, vers 5 h 30 du matin. L'équipage d'Apollo 11 ( Neil Armstrong, Michael Collins et Buzz Aldrin ) va s'installer dans le module de commande... dix ans après le lancement du programme par la Nasa! C'est qu'il a fallu réaliser Saturn V, une fusée monstrueuse capable de s'envoler à 380 000 km du pays des hamburgers. Mesurant 111 m de haut, pesant 2900 t au décollage - deux fois la hauteur d'une Ariane 5 et quatre fois sa masse. En tout, 95 moteurs, partagés entre les différents étages, avaleront 3,6 millions de litres de carburant. Avec ça, une voiture pourrait faire près de mille fois le tour de la Terre! Au décollage, à 9h32 (heure locale), la puissance atteinte par Saturn V est de 150 millions de chevaux, à comparer à celle d'un camion de 32 t: 300 chevaux!
Tension
Ambiance sueur sur le front et main tremblante au centre de contrôle de Houston (Texas). Pas moins de 463 personnes participent au lancement. Un absent de taille: le président Kennedy. Assassiné à Dallas en 1963, il ne peut assister au triomphe spatial de son pays.
Le 19 Juillet, "Apollo XI" s'est satellisée avec son équipage composé de Neil Armstrong, Edwin Aldrin et Michael Collins autour de la Lune. Après une vérification approfondie de toutes les installations techniques, la séparation du module d'exploration lunaire (LEM) "Eagle" s'effectue le 20 Juillet, emportant Armstrong et Aldrin vers leur objectif, Collins restant seul aux commandes d' "Apollo XI" en orbite autour de la Lune.
Soudain, à 1830 mètres au-dessus de la Lune, un voyant jaune suivi d'une alarme stridente alerta les deux hommes: l'ordinateur de bord venait de signaler qu'il était surchargé. Malgré cette alerte, Houston put confirmer la poursuite de la mission. A mille mètres, une nouvelle alarme retentit, relayée par Neil Armstrong : "Alarme 12-0-1" (nouveau dépassement des capacités de l'ordinateur de bord). Une nouvelle fois, alors que le doute commençait à s'insinuer en lui, Steve Bales donna le feu vert pour continuer. Quatre cents mètres au-dessus de la surface lunaire, le LEM entrait en phase finale de descente. Les deux hommes regardèrent par les hublots triangulaires pour observer le sol. Tout de suite, ils s'aperçurent qu'ils n'étaient absolument pas là où ils auraient du être. Ils ne reconnaissaient pas le site d'alunissage tant et tant de fois étudié au cours des simulations (en fait, le LEM avait déjà dépassé le site prévu de près de sept kilomètres : une petite erreur de navigation, une descente plus rapide que prévue, une attraction lunaire inégale expliquaient qu'Eagle avait manqué son point de poser dans la mer de la Tranquillité). Armstrong n'aimait pas du tout ce qu'il voyait maintenant : des rochers entourant un cratère béant et un LEM se dirigeant droit dessus. Immédiatement, le pilote aguerri s'empara du contrôleur manuel (la descente devait normalement se faire entièrement en mode automatique) pour faire alunir lui-même le module lunaire. Mais où ? Il n'y avait pas une place où se poser : que des rochers, des remblais énormes, des cratères meurtriers. Et plus que 90 secondes de carburant. Armstrong vit enfin un champ de pierres plus espacées. C'était là qu'il fallait se poser. Houston venait de leur envoyer l'avertissement : soixante secondes (de carburant) ! Passé ce délai, et à défaut de se poser, il leur faudrait allumer l'étage supérieur du LEM pour se séparer de la partie inférieure, remonter en orbite lunaire et rejoindre le module de commande. Quand il ne resta plus que trente secondes de carburant, un voyant orange commença à clignoter, indiquant que le carburant était au niveau de la réserve. Mais Armstrong continuait à descendre très lentement. De toute façon il était maintenant trop tard pour annuler la mission : le temps de séparer les deux étages du LEM, ce dernier se serait déjà écrasé au sol. Enfin, une lumière bleue s'alluma sur le tableau de bord et Buzz Aldrin confirma le contact d'un pied du LEM avec le sol lunaire : "Contact light ! " (voyant de contact allumé). D'après les calculs effectués ultérieurement, il ne restait plus que douze secondes de carburant !
Pas de géant
15 h 17 min 42 s, le 20 juillet 1969. « Houston, ici la base de la Tranquillité... L' Aigle a atterri. » C'est ainsi que Neil Armstrong annonce que le module Lunaire vient d'alunir. Par les hublots, le sol couleur de cendre se laisse deviner peu à peu. Environ six heures plus tard, Neil Armstrong pousse la porte du module. Il est 21 h 56 min 15 s, heure américaine ou 3h 56 min 15 s, heure française, quand son pied gauche foule le sol lunaire: le premier pas depuis l'origine des temps qu'un homme ait accompli sur un astre autre que celui où il vit. Il déclame alors sa formule magique: « C'est un petit pas pour l'homme, un bond de géant pour l'humanité. » L'homme a décroché la Lune. Une caméra extérieure fixée au préalable sur une des jambes du module a permis d'immortaliser la scène. Environ 600 millions de personnes suivent l'événement en direct à la télévision. Seuls les Chinois et les Russes n'ont pas voulu retransmettre cette émission historique.
Aldrin sera le deuxième homme à fouler la surface poudreuse de l'astre gris. « C'est beau, beau, beau... Une magnifique désolation », lâche-t-il, subjugué. Pendant que les deux héros se dégourdissent les guiboles, le troisième larron, Michael Collins, ronge son frein à 100 km d'altitude. Dans le module de commande Apollo, il tournicote en orbite autour de la Lune, attendant le retour du duo.
Au boulot !
À peine sur la Lune, pas le temps de flâner. Il faut planter le drapeau à étoiles, installer un sismomètre, positionner un réflecteur laser capable de calculer avec précision la distance Terre-Lune et mettre en place un système de collecte des particules portées par les vents solaires. Ne pas oublier les cailloux: 21 kg d'échantillons de roches lunaires. Sur les 380 kg rapportés au cours des six missions lunaires américaines, une trentaine de kilos seulement seront analysés.
Il ne flotte pas car il n'y a pas d'air. Il est maintenu déployé grâce à un
cadre en fil métallique.
Dans la capsule Apollo, Aldrin a les yeux plein de fatigue, de joie et de lumière. Lumière qui se dit Apollo en grec. Le voyage de retour va durer trois jours. En tout, Armstrong et Aldrin auront passé 151 minutes sur le sol de la Lune.
Mission accomplie
C'est à 12 h 11 min 13 s, heure américaine, le 21 juillet, que l'Aigle abandonne la surface lunaire laissant derrière eux un drapeau US en nylon ainsi qu'une plaque d'acier inaltérable sur laquelle de futurs "touristes lunaires" pourront lire : "C'est ici que des êtres humains de la planète Terre posèrent pour la première fois le pied sur la Lune, en 1969 après J-C. Nous sommes venus en paix pour toute l'Humanité. Neil A. Armstrong, astronaute, Edwin E. Aldrin, astronaute, Michael Collins, astronaute, Richard Nixon, Président des Etats-Unis d'Amérique".
La partie basse du module lunaire qui a servi à poser l'engin est restée sur l'astre. Sa partie haute où se trouvent les deux astronautes rejoint le module de commande en orbite à 16 h 35. Dans le très lointain, un clair de Terre rappelle à l'humanité entière que la Planète bleue est bien minuscule dans le cosmos. Et aussi bien fragile...
Le retour sur Terre se fait dans l'océan, le 24 juillet 1969, à 11 h 51, quelques kilomètres d'Hawaii. Les astronautes portent une combinaison biologique grise et rouge. Une façon de ne pas contaminer le reste de l'humanité avec d'éventuels germes dangereux rapportés de la Lune.
En quarantaine
Peur de la contamination oblige, Armstrong, Collins et Aldrin passeront une quinzaine de jours en quarantaine dans un caisson spécial. À l'extérieur, après l'angoisse, leurs femmes doivent être pressées de les voir sortir.
L'Amérique en liesse
Sortis de leur caisson le 12 août 1969, les héros sont accueillis fiévreusement dans les villes américaines. L'objectif de Kennedy (un Américain sur la Lune avant la fin de la décennie) est atteint. En décembre 1972, Apollo 17 sera la dernière mission américaine sur la Lune. Dans la course à la Lune, la fusée russe concurrente N1 a échoué par quatre fois. La supériorité américaine dans l'espace est affirmée, son prestige retrouvé.
À lire
À la Conquête de la Lune, par Jacques Villain, éd. Larousse.
Une phrase pas possible dans Sciences et Pseudo-sciences 323 page 91
"Le point milieu permet d'affirmer sa façon singulière d'un point de vue sémiotique et par là d'investir "frontalement" l'enjeu discursif et social de 'égalité·femme."
En une phrase sans ponctuation